Sénégal - Conception d’un outil numérique de recensement, de caractérisation et de suivi des installations solaires hors réseaux – Programme ORISON

Description : Conception d’un outil numérique de recensement, de caractérisation et de suivi des installations solaires hors réseaux - Programme ORISON
  • Localisation : Sénégal
  • ONG partenaire : Energies pour le Monde
  • Dates : 2020 - 2021
  • Statut du projet : Archive
  • Engagement financier: 34 000 €
  • Projet sélectionné
  • En cours
  • Réalisé

Présentation de l’association et du contexte

Energies pour le Monde

Fondation reconnue d’utilité publique, Energies pour le Monde (Fondem) œuvre depuis 30 ans pour la mise en place de services électriques pérennes au service du développement rural. Elle conçoit et teste sur le terrain ses propres outils et méthodes. Elle dispose aujourd’hui notamment d’une solution de planification et de dimensionnement des équipements pour l’exploitation (Noria/Octave) et d’une méthodologie structurée d’accompagnement des usages productifs de l’électricité (Pamela).

Le contexte du projet

Le programme ORISON vise à concevoir un outil de diagnostic territorial des installations solaires décentralisées. A partir d’un état des lieux de terrain, cet outil permettra non seulement de caractériser le niveau et la pérennité du service rendu, mais aussi d’évaluer l’opportunité d’une réhabilitation des installations, de leur extension pour répondre à de nouveaux usages et/ou d’un renforcement des exploitants. La méthodologie et l’outil informatique seront testés dans plusieurs localités de Casamance, avant d’être démultipliés sur d’autres territoires.

Présentation du projet

La problématique énergétique

Dans les zones rurales subsahariennes, la plupart des unités de production hors réseau, souvent solaires, ont été réalisées dans le cadre de programmes de coopération bilatérale et de subventions (publiques et/ou privées). Au-delà du terme des projets, la pérennité des installations est souvent fragile, faute de maître d’ouvrage compétent, d’opérateur clairement identifié et/ou de moyens permettant le suivi, l’entretien et le renouvellement des équipements.

De ce fait, une majorité de ces infrastructures utiles au développement rural dysfonctionnent. Les situations sont très variables, depuis la panne simple dont la réparation est peu coûteuse, jusqu’au système hors d’usage à démanteler, en passant par l’infrastructure inadaptée du fait de la croissance de la demande et qu’il serait utile de faire évoluer.

Face à la multiplicité des acteurs, des solutions techniques et des schémas d’exploitation d’une part, et au manque de capacités contributives des populations rurales d’autre part, il n’est pas possible d’envisager une réponse standard, fiable et économique. Par ailleurs, la dissémination des composants en fin de vie, notamment les batteries, a un impact environnemental croissant.

C’est devant ce constat que la Fondem a conçu le programme Orison, dont elle mène la phase 1 depuis 2019 en partenariat avec Energy Assistance et en collaboration avec l’Agence Sénégalaise d’Electrification Rurale (ASER), grâce au soutien de Synergie Solaire et de la Fondation Engie.

Les solutions retenues

La phase 1 du programme sera menée sur 12 mois :

  • Elaboration d’une grille de diagnostic et identification d’une zone-test (une dizaine de localités en Casamance) ;
  • Formation des enquêteurs en préparation des missions sur le terrain ;
  • Missions de terrain visant à tester la grille de diagnostic et identifier les centres de formation utiles ;
  • Conception d’un outil bêta de collecte/traitement des données et d’une méthodologie d’analyse/diagnostic ;
  • Rédaction et diffusion de préconisations pour la remise à niveau des installations auditées sur le terrain, présentées lors de 2 ateliers (Sénégal, France)

La réalisation de ces activités permettra d’initier la conception d’un logiciel expert, qui sera finalisé dans le cadre d’une phase 2 conduite au Sénégal et/ou dans d’autres pays (en fonction des partenariats qui seront noués).

La phase 2 sera également l’occasion de développer des activités de renforcement des compétences de la filière solaire, notamment en lien avec les centres de formation identifiés en phase 1, et d’appui à la structuration d’une filière de collecte/traitement des déchets PV.